Évènements

Programme 2021

1 septembre 2021 - Toute la journée

Nouveau membre

Dara NON, nouveau MCF de khmer à l’INALCO a rejoint le SeDyL

Programme 2021

28 juin 2021 - Toute la journée

Colloque de la SPCL – Society for Pidgin and Creole Linguistics

Le colloque aura lieu en ligne

-> Site du colloque

26 juin 2021 - Toute la journée

Assemblée générale du SeDyL

21 juin 2021 - 16h00 - 18h00

Les Terrains du Global

Séminaire organisé par Vincenzo Cicchelli (Université de Paris, Ceped) et Isabelle Léglise (CNRS, SeDyL, F3S)
De 16h à 18h
Peggy Levitt, Professeur au Wellesley College: “Move Over, Mona Lisa. Move Over, Jane Eyre: Disrupting the Cultural and Intellectual Inequality Pipeline”.
Discutants : Sylvie Octobre (Deps, MC/Centre Max Weber) et Vincenzo Cicchelli (Université de Paris, Ceped).

Cette première séance est prévue par visioconférence (10h, UTC-4 EDT; 16h PM UTC+1, CET ) https://zoom.us/j/98861000970 et ID de réunion : 988 6100 0970

17 juin 2021 - 8h00 - 10h00

Séminaire de recherche – Axe 2 – 8h-10h

Outre-mer et recherche en sciences sociales : jeux d’échelles et de souverainetés
Tamatoa Bambridge (CNRS, CRIOBE) : « Gouvernance des espaces maritimes et savoirs autochtones » »
Discutant.e.s : Pierre-Yves Le Meur et Valelia Muni Toke (IRD)
-> Inscription

4 juin 2021 - 14h00 - 16h00

Multi-L – Axe 2

Resp. I. Léglise, V. Muni Toke et S. Manfredi
De 14h à 16h

Programme 2021

31 mai 2021 - Toute la journée

Conseil de laboratoire

Suivi des doctorants et audition des nouveaux projets de doctorat

27 mai 2021 - 14h00 - 16h00

Séminaire de recherche – Axe 2 – 14h-16h

Outre-mer et recherche en sciences sociales : jeux d’échelles et de souverainetés

Thibaut Joltreau (Sciences Po Bordeaux) : « La gouvernance européenne des DOM, entre Paris et Bruxelles : le cas de la filière canne-sucre-rhum »
Discutant : Sylvain Mary (Sciences Po Saint-Germain-en-Laye)
Inscription

7 mai 2021 - 14h30 - 17h30

Séminaire doctoral – Théories et données linguistiques

Samuel CHAKMAKJIAN(INALCO, M2 SDL SeDyL) – Snejana Gadjeva (INALCO, CREE) – Alexandru Mardale, Sophie Vassilaki (INALCO, CREE)

Samuel CHAKMAKJIAN(INALCO, M2 SDL SeDyL)
Tout est relatif : variation et choix des relatives en arménien occidental
L’arménien moderne est connu pour la richesse de ses stratégies de subordination. Cette étude présentera des données et des analyses nouvelles sur une concurrence entre deux stratégies de relativisation dans l’une des deux variantes principales de la langue, l’arménien occidental. Les deux modèles de relativisation principale en arménien occidental sont (1) les relatives finies post-nominales et (2) les relatives non-finies pronominales (Donabédian, 2018). Les relatives finies ont pour tête un pronom relatif, issu d’un élément QU-, ou le plus souvent, le subordonnant invariant vor. Les propositions relatives finies sont construites avec l’un des trois participes, qui précède toujours le nom, dans la position attendue pour l’adjectif dans le SN. L’arménien occidental, en tant que langue polycentrique (Cowe, 1991) et diasporique, se trouve dans une situation sociolinguistique assez particulière, ses locuteurs vivant dans des pays et même des continents divers, et ce depuis plusieurs générations. Il est donc particulièrement nécessaire de prendre en compte les profils sociolinguistiques lors de l’examen des tendances syntaxiques, et donc la distribution des deux relatives en question. Les études récentes montrent que parmi d’autres facteurs, des phénomènes de contact de langue jouent un rôle influençant dans le choix de relative (Hodgson, 2019), mais les données présentées ne tiennent pas compte du cas de l’arménien occidental. Afin de combler cette lacune, j’ai mené deux expériences sur plus de vingt locuteurs de l’arménien occidental de six pays. Cette présentation fera la synthèse des connaissances acquises lors de recherches antérieures, ainsi que celles tirées de trois types de données accumulés lors de mes expériences : élicitations ciblées, parole spontanée, et jugements d’acceptabilité.

Snejana Gadjeva (INALCO, CREE)
Alexandru Mardale, Sophie Vassilaki (INALCO, CREE)
Le subjonctif dans les phrases indépendantes : approche comparative (bulgare, grec moderne, roumain
Les emplois convergents du subjonctif introduit par des particules dédiées (alb. të, bulg. da, grec na, roum. să) dans les langues balkaniques ont été décrits principalement dans les propositions subordonnées (Sandfeld 1930, Assenova 2002, Giannakidou 2009, Roussou 2021). En revanche, ces formes modales n’ont pas été suffisamment examinées lorsqu’elles sont employées dans des propositions dites indépendantes (Frâncu 2010), ces dernières ayant été majoritairement traitées comme des variantes elliptiques des constructions subordonnées (Avram 2015). Notre étude comparative se donne comme objectif d’explorer cette question, en accordant une attention particulière aux propositions interrogatives, statistiquement les plus fréquentes (Zafiu 2011) et dont le statut et les propriétés méritent d’être davantage creusés. L’hypothèse défendue est que ces formes non dépendantes sont sémantiquement sous-spécifiées et qu’elles donnent lieu à un riche éventail d’interprétations pragmatico-discursives (permission, suggestion, doute, hésitation, hypothèse…) conditionnées par plusieurs paramètres (dialogue ou pas, type de question : totale, partielle ou rhétorique, interro-exclamative, etc.). Au-delà de ces convergences bien identifiées sur les trois langues, on relève certaines convergences plus partielles qui concernent notamment le bulgare et le GMS et qui sont déterminées par l’existence d’un système aspectuel qui n’existe pas en roumain. L’existence des convergences fortes mais variables, selon les domaines, nous font revenir sur l’impact du contact linguistique à la structuration de l’aire balkanique. L’exploration des données plus affinées, par le croisement systématique de la morphologie et des valeurs sémantico-pragmatiques, nous permettra de fournir une description plus précise des faits pertinents à la problématique de la convergence aréale. Projet en cours.

7 mai 2021 - 14h30 - 17h30

Séminaire doctoral – Théories et données linguistiques

Samuel CHAKMAKJIAN(INALCO, M2 SDL SeDyL)

Tout est relatif : variation et choix des relatives en arménien occidental
L’arménien moderne est connu pour la richesse de ses stratégies de subordination. Cette étude présentera des données et des analyses nouvelles sur une concurrence entre deux stratégies de relativisation dans l’une des deux variantes principales de la langue, l’arménien occidental. Les deux modèles de relativisation principale en arménien occidental sont (1) les relatives finies post-nominales et (2) les relatives non-finies pronominales (Donabédian, 2018). Les relatives finies ont pour tête un pronom relatif, issu d’un élément QU-, ou le plus souvent, le subordonnant invariant vor. Les propositions relatives finies sont construites avec l’un des trois participes, qui précède toujours le nom, dans la position attendue pour l’adjectif dans le SN. L’arménien occidental, en tant que langue polycentrique (Cowe, 1991) et diasporique, se trouve dans une situation sociolinguistique assez particulière, ses locuteurs vivant dans des pays et même des continents divers, et ce depuis plusieurs générations. Il est donc particulièrement nécessaire de prendre en compte les profils sociolinguistiques lors de l’examen des tendances syntaxiques, et donc la distribution des deux relatives en question. Les études récentes montrent que parmi d’autres facteurs, des phénomènes de contact de langue jouent un rôle influençant dans le choix de relative (Hodgson, 2019), mais les données présentées ne tiennent pas compte du cas de l’arménien occidental. Afin de combler cette lacune, j’ai mené deux expériences sur plus de vingt locuteurs de l’arménien occidental de six pays. Cette présentation fera la synthèse des connaissances acquises lors de recherches antérieures, ainsi que celles tirées de trois types de données accumulés lors de mes expériences : élicitations ciblées, parole spontanée, et jugements d’acceptabilité.

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