Évènements

Programme 2021

4 mars 2021 - Toute la journée

Hommage à Deth

A l’occasion des 1 an de sa disparition

Programme 2021

12 février 2021 - 14h30 - 17h30

Séminaire doctoral – Théories et données linguistiques

Outi Duvallon (Inalco – Sedyl)

Participer à la réunion Zoom
La particule enclitique finnoise -kin : quel lien entre indéfinition et focalisation ?
Résumé

12 février 2021 - 14h30 - 17h30

Séminaire doctoral – Théories et données linguistiques

Animé par A. Donabédian et A. Mardale
INALCO – 14h30-17h30
Outi Duvallon (Inalco – Sedyl) La particule enclitique finnoise -kin : quel lien entre indéfinition et focalisation ?

-> Résumé

Compte tenu des conditions actuelles, le séminaire est programmé en ligne via Zoom

5 février 2021 - 14h00 - 17h00

Séminaire doctoral – Pratiques langagières – terrains, méthodes, théories

Philippe Blanchet (Université Rennes 2)

Glottophobie: retour sur l’élaboration, la validation et la diffusion d’un concept
Définir le concept de glottophobie a demandé de poser des critères sociolinguistiques et interdisciplinaires qui permettent de l’inclure dans le champ des études sur discriminations, car ce concept relève de la sociolinguistique, de la philosophie politique, de la sociologie et du droit. Il a fallu rassembler des observations par enquête de terrain puis analyser un corpus significatif de pratiques sociales, vérifier et argumenter l’identification de discriminations glottophobes, puis expliquer leur existence (massive) et leur banalisation dans la société française notamment. Dans la visée interventionniste de la sociolinguistique que nous pratiquons, il s’est ensuite agi de proposer des pistes et des modalités d’action. La large diffusion médiatique et politique du concept depuis quatre ans permet d’en mesurer les effets et les limites à partir de l’observation de sa réception et de son utilisation.
Compléments bibliographiques :
Blanchet, Ph., 2019, Discriminations : combattre la glottophobie, Limoges, Lambert-Lucas, 152 pages. Réédition mise à jour de l’édition de 2016.
Blanchet, Ph. et Clerc Conan, S., 2018, Je n’ai plus osé ouvrir la bouche… Témoignages de glottophobie vécue et moyens de se défendre, Limoges, Lambert-Lucas, 128 p.

5 février 2021 - 14h00 - 16h00

Séminaire doctoral – Pratiques langagières – terrains, méthodes, théories

Animé par I. Léglise et V. Muni Toke

Philippe Blanchet (Université Rennes 2)
Glottophobie: retour sur l’élaboration, la validation et la diffusion d’un concept

Conférence par zoom (demander le lien à Isabelle Léglise) de 14h à 16h

Définir le concept de glottophobie a demandé de poser des critères sociolinguistiques et interdisciplinaires qui permettent de l’inclure dans le champ des études sur discriminations, car ce concept relève de la sociolinguistique, de la philosophie politique, de la sociologie et du droit. Il a fallu rassembler des observations par enquête de terrain puis analyser un corpus significatif de pratiques sociales, vérifier et argumenter l’identification de discriminations glottophobes, puis expliquer leur existence (massive) et leur banalisation dans la société française notamment. Dans la visée interventionniste de la sociolinguistique que nous pratiquons, il s’est ensuite agi de proposer des pistes et des modalités d’action. La large diffusion médiatique et politique du concept depuis quatre ans permet d’en mesurer les effets et les limites à partir de l’observation de sa réception et de son utilisation.
Compléments bibliographiques :
Blanchet, Ph., 2019, Discriminations : combattre la glottophobie, Limoges, Lambert-Lucas, 152 pages. Réédition mise à jour de l’édition de 2016.
Blanchet, Ph. et Clerc Conan, S., 2018, Je n’ai plus osé ouvrir la bouche… Témoignages de glottophobie vécue et moyens de se défendre, Limoges, Lambert-Lucas, 128 p.

1 février 2021 - Toute la journée

Accueil de Jeunes chercheur.e.s associé.e.s

Hélène Gérardin — Suzie Telep — Nanfei Wang

Programme 2021

29 janvier 2021 - 10h00 - 12h00

Séminaire de recherche – Axe 2 – 10h-12h

Outre-mer et recherche en sciences sociales : jeux d’échelles et de souverainetés
Audrey Célestine (Université de Lille) et Vincent Martigny (Université de Nice) : « Politiques culturelles : Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte »
Discutant : Pierre-Yves Le Meur (IRD)
-> Inscription

27 janvier 2021 - Toute la journée

Appel à communication

IV Congrès de l’Association pour les Etudes Nordiques
Entre Scandinavie et Baltique orientale

du 18 au 20 novembre 2021 à l’INALCO

22 janvier 2021 - 14h00 - 17h00

Séminaire doctoral – Pratiques langagières – terrains, méthodes, théories

Suzie Telep Chercheuse associée au SEDYL (CNRS – INALCO – IRD) et au CERLIS (université Paris Descartes)

Pour une approche intersectionnelle du plurilinguisme en contexte postcolonial : le cas du rap et des musiques populaires de jeunes au Cameroun
Cette présentation propose une réflexion théorique et méthodologique sur l’analyse du plurilinguisme en contexte postcolonial dans une perspective intersectionnelle, au croisement des rapports de race et de genre. Si les premiers travaux en sociolinguistique et en anthropologie linguistique sur l’alternance codique et les pratiques plurilingues ont isolé un ensemble de facteurs explicatifs et de fonctions à ce phénomène sociolinguistique (Auer 1999, Léglise et Alby 2016), les catégories du genre et de la race demeurent encore largement sous-étudiées à ce jour. Par conséquent, je proposerai un cadre théorique et méthodologique pour décrire les pratiques plurilingues de jeunes camerounais selon une approche intersectionnelle s’intéressant à l’imbrication des performances de genre, de race et de l’emploi de ressources plurilingues. Pour ce faire, j’étudierai le cas des pratiques langagières plurilingues de jeunes dans les musiques populaires au Cameroun, et en particulier dans le rap, qui constitue un laboratoire des dynamiques sociologiques et linguistiques en cours dans l’espace urbain (Auzanneau 2001, Alim, Ibrahim et Pennycook 2009). Je me focaliserai plus spécifiquement sur l’usage du francanglais (ou camfranglais), un parler jeune hybride au Cameroun. Ce style est socialement perçu comme un langage de la « rue » et du « ghetto », associé à une masculinité virile et à une hétérosexualité normative (Telep 2017). En outre, son usage dans le rap peut signaler la construction en discours d’une africanité locale et un désir de singularisation au sein de l’espace mondialisé du hip-hop, qui est largement associé à une Blackness transatlantique renvoyant aux Etats-Unis et à l’Europe. Je montrerai donc dans quelle mesure l’usage du francanglais dans des chansons de rap ou d’autres styles musicaux favorise d’une part la reproduction de la domination masculine et de stéréotypes genrés, et d’autre part, la construction d’identifications raciales hétérogènes, prises dans une tension entre « localisation » et « globalisation » (Appadurai 2001). J’analyserai l’emploi des formes linguistiques associées au francanglais en relation avec différentes formes d’alternances codiques (entre français, anglais, pidgin-english, et vernaculaires locaux), d’emprunts, de néologismes et de mélanges codiques. Enfin, dans la perspective d’une anthropologie sémiotique d’inspiration nord-américaine (Eckert 2000, Agha 2007, Nakassis 2016), je montrerai l’importance de prendre en compte la dimension multi-sémiotique de la production des rapports de genre et de race, en analysant les pratiques langagières dans leur interrelation avec un ensemble de ressources musicales, corporelles, spatiales, et plus largement non verbales.

Références

  • Agha Asif, 2007, Language and social relations, Cambridge: Cambridge University Press.
  • Alim H. Sami, Ibrahim Awad, Pennycook Alastair, 2009, Global Linguistic Flows. Hip Hop Cultures, Youth Identities, and the Politics of Language, Routledge.
  • Appadurai Arjun, 2001, Après le colonialisme. Les conséquences culturelles de la globalisation, Paris : Payot.
  • Auer Peter, 1999, ‘‘From codeswitching via language mixing to fused lects : Toward a dynamic typology of bilingual speech’’, The International Journal of Bilingualism 4 (3), 309 32.

22 janvier 2021 - 14h00 - 16h00

Séminaire doctoral – Pratiques langagières – terrains, méthodes, théories

Animé par I. Léglise et V. Muni Toke
Conférence par zoom (demander le lien à Isabelle Léglise) de 14h à 16h
Suzie Telep Chercheuse associée au SEDYL (CNRS – INALCO – IRD) et au CERLIS (université Paris Descartes)
Pour une approche intersectionnelle du plurilinguisme en contexte postcolonial : le cas du rap et des musiques populaires de jeunes au Cameroun

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